La présidente du Chili, Michelle Bachelet, a annoncé
mercredi 6 mai au soir qu’elle avait demandé à l’ensemble de son
gouvernement de démissionner et qu’elle annoncerait prochainement la
composition du nouveau gouvernement.
« Je vais prendre soixante-douze
heures pour savoir qui reste et qui part », a déclaré Mme Bachelet
lors d’une interview accordée au journal d’informations de la chaîne de
télévision Canal 13.
La cote de popularité de Mme Bachelet
est au plus bas, avec 31 % d’opinions favorables, en partie en raison de
scandales de corruption sans précédent.
Le fils aîné de Mme Bachelet, Sebastián Dávalos, 36 ans, est accusé de trafic d’influence. Il avait participé en 2013 à une réunion de son épouse, Natalia Compagnon, avec un haut fonctionnaire de la Banque du Chili, afin de solliciter, en pleine campagne électorale, un prêt de 10 millions de dollars (9 millions d’euros) pour des investissements immobiliers qui auraient rapporté au couple 4 millions de dollars de bénéfice.
Le crédit a été accordé à Natalia Compagnon au lendemain de l’élection de sa belle-mère à la présidence de la République.
Le fils aîné de Mme Bachelet, Sebastián Dávalos, 36 ans, est accusé de trafic d’influence. Il avait participé en 2013 à une réunion de son épouse, Natalia Compagnon, avec un haut fonctionnaire de la Banque du Chili, afin de solliciter, en pleine campagne électorale, un prêt de 10 millions de dollars (9 millions d’euros) pour des investissements immobiliers qui auraient rapporté au couple 4 millions de dollars de bénéfice.
Le crédit a été accordé à Natalia Compagnon au lendemain de l’élection de sa belle-mère à la présidence de la République.
À cela s’ajoutent d’autres scandales de fraude fiscale et de
financement illicite de campagnes électorales. De puissants entrepreneurs sont
impliqués dans ces affaires, qui éclaboussent surtout l’Union démocrate
indépendante (UDI, droite). Son président, Ernesto Silva, a démissionné le
12 mars dernier.