lundi 19 septembre 2016

Chili, l’ardente mémoire des crimes de la dictature militaire



À 4 décennies de l’interminable chaîne des crimes commis par la longue dictature chilienne, les familles des milliers de victimes disparues —pour la plupart pas encore retrouvées—, gardent toujours l’espoir d’une justice pour leurs morts et d’une punition pour les criminels militaires.

Au moment où des assassins condamnés sont sur le point d’être libérés, en raison des vides de la jurisprudence chilienne en matière des crimes contre l’humanité mais surtout sous la pression du puissant lobby de la « famille militaire », les Collectifs des familles des Disparus et les proches des victimes rappellent que ces crimes de lèse humanité sont imprescriptibles, non amnistiables, et ne peuvent faire l’objet de mises en liberté sous parole.