À 4 décennies de l’interminable chaîne des crimes commis par
la longue dictature chilienne, les familles des milliers de victimes disparues —pour la plupart pas
encore retrouvées—,
gardent toujours l’espoir d’une justice pour leurs morts et d’une punition pour
les criminels militaires.
Au moment où des assassins condamnés sont sur le point
d’être libérés, en raison des vides de la jurisprudence chilienne en matière des
crimes contre l’humanité —mais surtout sous la pression du puissant lobby de la
« famille militaire »—, les Collectifs des familles des Disparus et les proches
des victimes rappellent que ces crimes de lèse humanité sont imprescriptibles,
non amnistiables, et ne peuvent faire l’objet de mises en liberté sous parole.